Découvrez les témoignages des lauréats FFCR !
Les jeux d’hiver de l’Arctique 2023 : Jeunesse, culture et environnement arctique – Christine Dallaire (University of Ottawa) et Julien Fuchs (Université de Brest), 2022.
Ce projet de recherche se concentre sur les Jeux d’hiver de l’Arctique 2023 (29 janvier – 4 février 2023) à Wood Buffalo (Alberta, Canada). Il s’agit d’un territoire qui abrite le plus grand parc national du Canada et qui couvre les terres ancestrales des Cris, des Dénés et des Métis.
Depuis leur création, les Jeux ont pour principe de respecter la culture et la nature arctiques. L’objectif est donc de comprendre comment la durabilité de ces Jeux – combinant des questions sociales et environnementales – est envisagée en termes concrets, en se concentrant sur les dirigeants et les participants.
Il s’agira par la suite de fournir aux organisateurs un regard objectif sur l’organisation de l’événement et les points à améliorer (bilan carbone des Jeux, positionnement des enjeux environnementaux par rapport aux enjeux communautaires et identitaires de l’Arctique au cœur des Jeux, etc.). Un autre objectif consiste à voir quelles réactions et quels ajustements la recherche sur la notion de durabilité des Jeux suscitera chez les organisateurs.
En novembre 2022, l’équipe française de l’Université de Brest de la Faculté des Sciences du Sport et de l’Éducation (Pr. Julien Fuchs (PI), Elina Bertet (Doctorante, lauréate d’un contrat doctoral MESR/FFCR) et Camille Gontier (Maitre de Conférence)) s’est rendue à l’Université d’Ottawa pour rencontrer l’équipe canadienne partenaire du Pr. Christine Dallaire et son doctorant.
Biological carbon pump in the context of global change – Frédéric LE MOIGNE (Université d’Aix-Marseille) et Uta PASSOW (Memorial University), 2021.
La collaboration sur un projet de pompe à carbone biologique dans le contexte du changement climatique entre l’Université d’Aix-Marseille et la Memorial University est toujours en cours.
Cela a notamment abouti à une visite de recherche très fructueuse de Maeva Gesson, étudiante française en doctorat, au Canada pour des expériences conjointes.
Avec une chercheuse post doctorale de la Memorial University, Carolina Cisternas Novoa, Maeva a réalisé plusieurs expériences sur la fragmentation de la neige marine. Une des hypothèses majeures étant que le processus de fragmentation des agrégats affecte le fonctionnement de la pompe à carbone biologique.
Ces expériences ont permis à Maeva de se former à de nouvelles méthodes d’analyse, mais aussi d’élargir la gamme d’espèces qu’elle pouvait tester. Elle a également eu accès à davantage d’équipements scientifiques (incubateurs et chambres environnementales spécialisés notamment), en évaluant leurs forces comme leurs limites. En outre, en travaillant en étroite collaboration pendant cinq semaines, les deux parties ont pu affiner ensemble leurs protocoles expérimentaux.
Les résultats des expériences sont actuellement analysés dans chacun des laboratoires respectifs, et d’autres collaborations et visites sont envisagées.
Une « collaboration fructueuse » – Uta Passow, Memorial University
Assisted gene flow and adaptation to climate change in organisms with complex life cycles – Ophélie RONCE (Université de Montpellier) et Sarah OTTO (University of British Columbia), 2020.
Adèle (doctorante basée à Montpellier) et Linnea (doctorante basée à Vancouver) ont travaillé ensemble sur un modèle de flux génétique assisté chez les espèces longévives, sous la supervision de Sally Otto et Ophélie Ronce.
Tout d’abord, elles ont travaillé sur un projet de modélisation visant à comprendre comment la source optimale de graines varie chez les arbres à longue durée de vie dans un climat qui se réchauffe, en effectuant des simulations pour ce projet dans le cadre de plusieurs scénarios.
Lors de son second séjour à Vancouver, Adèle a également commencé à travailler sur un projet visant à prévenir l’envahissement génétique et démographique. Pendant cette période, Adèle a également eu l’occasion de discuter avec d’autres étudiants et de participer à des groupes de discussion.
Elle est actuellement en dernière année de doctorat, terminant la rédaction de son premier manuscrit et analysant le nouveau modèle qu’elle a développé à l’UBC avec Sally Otto.
Ophélie Ronce a collaboré avec des collègues mathématiciens de Montpellier et de Lyon pour développer des modèles d’adaptation à un environnement changeant dans le temps et/ou l’espace, comme c’est le cas pour le changement climatique. Un article a été accepté dans la revue Theoretical Population Biology en 2023. Un second manuscrit théorique a également été soumis, montrant comment l’adaptation peut accélérer ou ralentir les changements d’aire de répartition dans le contexte du changement climatique.
Ophélie Ronce a par ailleurs coordonné la rédaction d’un projet de recherche sur les risques et les bénéfices potentiels des flux de gènes assistés, impliquant six équipes différentes à Montpellier, Avignon, Orléans et Paris. Il inclut également des philosophes et des chercheurs en sciences sociales pour étudier les questions liées aux valeurs éthiques des flux de gènes assistés.
Le projet a débuté en mai 2020 et a été prolongé jusqu’en mai 2024.
Impact des changements climatiques sur l’écosystème de la Mer de Beaufort : relation entre la propagation du rayonnement solaire, la photosynthèse et l’activité bactérienne – Marcel BABIN (CNRS) et Vincent WARWICK (Université de Laval), 2004.
Marcel Babin et Warwick Vincent, lauréats français et canadien du Fonds France-Canada pour la Recherche (FFCR) de 2004, ont pu initier la création du laboratoire de Recherche Internationale Takuvik (IRL, ex-UMI) grâce au FFCR.
Consacré à l’étude de l’impact du changement climatique sur les systèmes terrestres ou marins en Arctique et issu d’un partenariat entre l’Université Laval et le CNRS, le laboratoire Tatuvik comprend désormais une centaine de personnes.
A low-noise anti-fouling surface plasmon resonance concept for the diagnostics of inflammation biomarkers in serum and in extracellular vesicules’ cargo – Sabine SZUNERITS (Université de Lille) et Jean-François MASSON (Université de Montréal), 2022.
« Lors de ma visite à Lille dans le cadre du projet FFCR, j’ai présenté un séminaire lundi 24 octobre 2022 sur nos travaux de recherche et nous avons commencé le 25 octobre les premières expériences. Nous préparons un article de revue de littérature conjointement.
Lors du récent séjour d’un chercheur de Lille à l’UdeM dans le cadre de notre projet collaboratif, nous avons avancé une étape clé de notre projet. Nous anticipons la visite de chercheurs canadiens en France cet été ou cet automne. Nous avons également publié un article de revue de littérature sur un sujet connexe à notre étude » – Jean-François Masson, Université de Montréal.
David Geilfuss, de l’Université de Lille, a également rendu visite au Professeur Jean-François Masson au Département de Chimie de l’Université de Montréal du 19 janvier au 23 février 2023.
Mapping the functional landscape of KAI2/HTL receptors in plants – Catherine RAMEAU (INRA) et Shelley LUMBA (University of Toronto), 2019.
Le groupe issu de la collaboration entre l’INRA et l’Université de Toronto a déja publié un article dans le renommé PNAS (« Proceedings of the National Academy of Sciences »).
« Nous serions très heureux de pouvoir poursuivre notre collaboration avec le soutien du FFCR grâce à cette extension. Nous serons en mesure d’accélérer nos progrès et de générer davantage de publications. » – Shelley LUMBA, Université de Toronto.
Investigating Healthy and Pathological Bone with Synchrotron X-Ray Scattering and Electron Microscopy – Kathryn GRANDFIELD (McMaster) et Aurélien GOURRIER (U Grenoble-Alpes), 2018.
Cette bourse a été très utile pour soutenir une étudiante de Master du Canada qui a visité le Laboratoire Interdisciplinaire de Physique, UMR5588 CNRS/Univ. Grenoble Alpes en 2019. Suite à cela, elle a accepté de poursuivre un doctorat financé par une bourse canadienne en cotutelle entre les laboratoires de la McMaster University et de l’Université Grenoble Alpes.
Les progrès scientifiques réalisés ont été suffisamment importants pour être présentés à la 13e Conférence internationale sur la chimie et la biologie des tissus minéralisés en 2019. Ils ont également été publiés dans le Journal for Structural Biology . Par ailleurs, le projet a récemment reçu une prestigieuse subvention de recherche de l’organisation Human Frontier Science Program pour aborder une question biologique fondamentale sur l’homéostasie minérale osseuse.
« Cette subvention du FFCR qui a contribué à lancer notre collaboration a été très fructueuse et nous vous sommes reconnaissants de votre soutien initial. » – Aurélien GOURRIER, Université Grenoble-Alpes
Ru-Ni-based nanomaterials for the capture and methanation of CO2 – Jan KOPYSCINSKI (McGill University) et Frederic MEUNIER (Université Lyon 1), 2022.
« Les résultats sont prometteurs. Nous espérons pouvoir faire un article et communiquer nos travaux bientôt. » – Frédéric Meunier, Université Lyon 1.
« Je me rendrai à Lyon pour visiter l’institut, faire une présentation et discuter avec le Dr Meunier des progrès de la recherche et des travaux futurs. » – Jan KOPYSCINSKI, Université McGill.
Hybridization between earth-abundant molecular catalysts and light absorbing materials for costeffective CO2 photocatalytic reduction – Robert GODIN (UBC) et Marc ROBERT (Université de Paris), 2022.
Robert Godin, professeur adjoint de chimie au campus Okanagan de l’UBC, collabore avec Marc Robert, de l’Université de Paris, pour faire progresser les systèmes de carburant solaire. Le projet de Messieurs Godin et Robert combinera l’expertise des deux équipes de recherche.
Les leçons tirées des études à petite échelle en laboratoire seront appliquées au développement de systèmes de démonstration à plus grande échelle, ce qui est important pour accélérer le déploiement de la technologie. À terme, l’objectif est de produire des systèmes de combustibles solaires évolutifs et durables dont le coût est compétitif par rapport à celui de l’énergie dérivée des combustibles fossiles.
Relationship of performance of fuel cell electrochemical materials to surface structure and properties – Philippe MARCUS (Ecole Nationale Supérieure de Chimie Paris) et Jingli LUO (University of Alberta), 2012.
« Avec le soutien du Fonds France-Canada pour la Recherche, nous avons eu une collaboration très fructueuse avec le professeur Philippe Marcus, directeur du laboratoire de physico-chimie des surfaces à Chimie ParisTech. J’ai envoyé ma doctorante, Ning Yan, travailler dans le laboratoire du professeur Marcus entre le 23 février et le 25 mars 2013.
Grâce à cette collaboration, nous avons publié un article intitulé The surface evolution of La0.4Sr0.6TiO3þd anode in solid oxide fuel cells : Understanding the sulfur-promotion effect » – Jingli LUO, Université de l’Alberta
Improving planetary ephemerides and knowledge of massive objects in the outer Solar System – Brett GLADMAN (UBC) et Jacques LASKAR (CNRS), 2022.
Le but du projet est d’améliorer nos connaissances sur les objets massifs du système solaire externe, en se concentrant sur la ceinture de Kuiper, un ensemble d’objets situés au-delà de Neptune.
L’équipe française apporte une expertise de premier plan en offrant un accès à des systèmes de calcul de haute performance (détermination des orbites et des masses), tandis que l’équipe canadienne apporte des informations issues d’observations télescopiques directes, ainsi qu’une compréhension de l’origine et de l’évolution dynamique du système solaire externe.
En offrant des possibilités de collaboration aux étudiants en doctorat, le FFCR donne à l’équipe une occasion unique d’évaluer la faisabilité de certaines propositions qui suggèrent que des planètes très massives se cachent encore au-delà de Neptune. Les résultats pourraient finalement rejeter l’idée de l’existence d’un objet de cette taille, ou pourraient au contraire suggérer qu’il doit exister et fournir des indications sur l’endroit où il pourrait être trouvé.
Improving Optimization Algorithms through Advanced Eigenvalue Approximation – Clément ROYER (Université Paris Dauphine-PSL) et Warren HARE (UBC), 2022.
Warren Hare, professeur au département d’informatique, de mathématiques, de physique et de statistiques du campus Okanagan de l’UBC, s’associe à Clément Royer de l’Université Paris Dauphine-PSL. Ils réunissent des approches complémentaires dans le domaine de l’optimisation en mathématiques. Les applications de l’optimisation vont de la production d’énergie à pratiquement tous les domaines de la recherche scientifique.
Les étudiants élargiront leurs réseaux professionnels et bénéficieront d’opportunités de mentorat et de formation par la recherche en dehors de leur université d’origine, tout en contribuant à établir ce que l’on espère être une collaboration à long terme.
« Le projet se déroule très bien et nous sommes ravis d’annoncer qu’un beau document de recherche est en cours de préparation. Nous sommes très reconnaissants envers le FFCR de nous avoir offert cette formidable opportunité de développer de nouvelles collaborations, d’étendre nos recherches et de découvrir de nouvelles cultures. » – Warren Hare, UBC.
The vocal characteristics of engaging second language teaching : an interdisciplinary study using artificial intelligence and psychoacoustics – Angelica LIM (Simon Fraser University) et Jean-Julien AUCOUTURIER (Université Bourgogne Franche-Comté), 2022.
Grâce à un financement du Fonds France-Canada pour la Recherche (FFCR), Angelica Lim et Paige Tuttosi, étudiante en doctorat à l’université Simon Fraser, collaborent avec le chercheur Jean-Julien Aucouturier de l’institut FEMTO-ST pour étudier comment les anglophones peuvent apprendre plus efficacement le français et comment les francophones peuvent apprendre plus efficacement l’anglais.
En utilisant l’intelligence artificielle et la technologie de l’électroencéphalogramme, les chercheurs cherchent à reproduire les caractéristiques de la voix humaine dans ces deux langues et à les appliquer aux voix des enseignants robotisés.
Dans le cadre de cette collaboration, M. Tuttosi se rendra en France pour travailler avec M. Aucouturier pendant six mois.
Depuis 1998, la compagnie L’Oréal, en partenariat avec l’UNESCO, soutient la participation et la contribution des femmes aux progrès de la science à travers son programme « Pour les femmes et la science ».
En 2013, le FFCR a rejoint le mouvement en établissant un partenariat avec L’Oréal Canada afin de soutenir la participation des femmes scientifiques aux projets de coopération scientifique entre la France et le Canada. Depuis, deux prix « L’Oréal Canada – FFCR » sont décernés à des doctorantes ou post-doctorantes chaque année dans le cadre du programme Fonds France Canada pour la Recherche (FFCR).
L’Oréal Canada s’engage ainsi à verser à chacune des deux candidates lauréates élues, une bourse d’un montant de $5.000 CAD. Les lauréates seront également invitées à participer au programme de mentorat pour jeunes filles afin de partager leur passion pour la science avec des filles âgées de 9 à 14 ans.
« Recevoir la bourse 2022 du Fonds de recherche L’Oréal Canada/France-Canada Pour les femmes et la science a été une expérience incroyablement enrichissante. Cette bourse m’a encouragée à continuer à naviguer dans le monde universitaire avec confiance et m’a confortée dans l’idée que ma recherche est importante. En outre, elle me permet de collaborer à l’échelle mondiale avec des experts dans mon domaine, ce qui renforce mes relations universitaires et l’étendue de mes connaissances. Je suis très reconnaissante à L’Oréal et au Fonds de recherche France-Canada de soutenir généreusement les femmes dans la science. » – Sarah DeGrace, Dalhousie University, 2022.
An Verhulst-Santos (PDG et Présidente de L’Oréal Canada), Sarah DeGrace (lauréate du prix L’Oréal Canada / FFCR) et Pr. Ruby Heap (coprésidente Canadienne du FFCR) pendant la cérémonie “For Women in Science”, en novembre 2022, à l’Ambassade de France.
« Le rôle des femmes dans la recherche scientifique doit être davantage reconnu qu’il ne l’est à présent et le soutien apporté par un programme tel que le prix L’Oréal/FFCR Pour les femmes et la science y contribue grandement » – Caroline Dubé, Université Laval, 2021.
An Verhulst-Santos (PDG & Présidente de L’Oréal Canada), Caroline Dubé (lauréate du prix L’Oréal Canada / FFCR), Pr. Ruby Heap (coprésidente Canadienne du FFCR) et S.E. Mme Kareen Rispal (Ambassadrice de France au Canada) pendant la cérémonie “For Women in Science”, en novembre 2021, à l’Ambassade de France.